4 Gulden Österreich or

Résumé

• Les quatre florins sont des pièces de monnaie d'Autriche-Hongrie.

• La Monnaie autrichienne produit des répliques des quatre florins.

• Les quatre florins se distinguent par leur grande pureté.

• Les contrefaçons de quatre florins autrichiens sont soumises à la TVA en Suisse.

Introduction aux quatre florins autrichiens

Les réémissions des pièces de quatre florins (allemand Vier Gulden) proviennent de la Monnaie autrichienne, qui est l'un des principaux producteurs d'or d'investissement. Outre le philharmonique de Vienne, mondialement connu, la Monnaie produit également des répliques de pièces historiques. Ces répliques sont intéressantes pour les investisseurs, car il s'agit de pièces qui, contrairement aux originaux historiques, se négocient beaucoup plus près du prix de l'or. Les répliques sont fabriquées exactement de la même manière que les pièces historiques.

En vertu de la loi autrichienne, seule la Monnaie autrichienne est autorisée à produire ces répliques et est tenue de conserver le titre et le poids exacts des pièces authentiques. L'une de ces répliques est la pièce de quatre florins. Ces pièces ont été créées en prévision de l'adhésion à l'Union monétaire latine, raison pour laquelle elles portent respectivement 4 Fl et 10 Fr sur leur face. La pureté de l'or est donc équivalente à celle de 10 francs suisses ou 10 francs.

L'aspect de la pièce de quatre florins

L'avers représente la tête du jeune empereur François-Joseph Ier, couronnée d'une couronne de laurier.

Le portrait est entouré de l'inscription "FRANC IOS I D G IMPERATOR ET REX", qui signifie "François-Joseph Ier, empereur et roi par la grâce de Dieu".

Au verso, on peut voir l'aigle bicéphale de la monarchie austro-hongroise. L'aigle bicéphale porte la couronne impériale ainsi que l'épée et l'orbe.

L'aigle est surmonté de l'inscription "IMPERIVM AVSTRIACVM" Empire autrichien.

Alors que les originaux portent l'année de frappe respective sous l'aigle bicéphale, les frappes ultérieures portent l'année 1892. Après 1892, le florin a été remplacé par la pièce de monnaie Kronen.

Quatre florins historiques

Les quatre florins historiques sont devenus très rares. Ils ont été frappés à partir de 1870 et ont été principalement utilisés pour les paiements douaniers. Ils n'ont donc jamais été aussi souvent en circulation que les pièces d'argent. En outre, de nombreuses pièces ont été perdues et fondues à la suite de guerres, de troubles et de paiements de réparations à l'étranger. De ce fait, les pièces originales sont aujourd'hui extrêmement rares et leur valeur numismatique dépasse largement leur valeur en or.

La Monnaie autrichienne, productrice des quatre florins

La Monnaie autrichienne, qui produit les pièces d'or autrichiennes, est bien plus ancienne que les quatre florins. Son histoire, ou celle des institutions qui l'ont précédée, remonte au 14e siècle. Depuis 1918, elle est l'unique institut d'émission de la République d'Autriche, qui existe depuis cette date. La Monnaie d'Autriche ne produit pas seulement des pièces de cours et le Philharmoniker, mais aussi des copies de pièces de l'Empire austro-hongrois pour la collection et l'épargne, par exemple des florins, des couronnes, des ducats et le thaler Marie-Thérèse.

La Monnaie autrichienne, qui appartient à la Banque nationale, détient elle-même des participations dans d'autres entreprises, comme par exemple, jusqu'en 2017, Argor-Heraeus, une raffinerie de métaux précieux du Tessin, dont elle vend également les lingots.

Particularité fiscale du quatre florins

Les répliques de la Monnaie autrichienne font partie des rares pièces d'investissement qui ne sont pas exonérées de la TVA en Suisse. Les pièces sont certes fabriquées par un hôtel des monnaies appartenant à l'État selon des normes fixées par la loi, mais comme les répliques n'ont pas été fabriquées pour le trafic des paiements, elles ne sont pas soumises à l'exonération de la TVA en vertu de la loi suisse. Contrairement à leurs frères et sœurs, les Philharmoniker de Vienne, qui ont le caractère de moyens de paiement en raison de leur valeur nominale frappée.

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